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....ou de l'extrême gauche, constituent la principale entrave au changement au Maroc
Des "Sujets implorants"
Récemment, dans la foulée des manifestations de masse, initiées par la jeunesse du mouvement Génération Z 212, marches très durement réprimées par la police et les forces auxiliaires du régime marocain, une soixantaine de "vieux" militants et autres artistes marocains se présentant comme intellectuels engagés, se sont fendus d'une lettre ouverte adressée au roi du Maroc qui s'apprêtait à adresser un discours à la nation, à l'occasion de la session parlementaire automnale de l'année 2025.
Parmi ces "intellectuels", nous pouvons citer l'activiste et défenseur des droits de l'homme Fouad Abdelmoumni, réfugié en Suisse, contre qui un avis de recherche est lancé par la police marocaine suite à sa condamnation par un tribunal marocain à une peine de prison.
Egalement signataire de cet appel, l'historien Maati Monjib,, actuellement empêché de quitter le Maroc et poursuivi dans le même temps par une justice aux ordres du palais royal, pour divers délits imaginaires à caractère financier.
Signataire de cet appel implorateur au roi, Omar Radi, ex détenu politique, récemment gracié par le roi après avoir purgé plusieurs années de prison pour des faits "de moeurs" fabriqués de toutes pièces contre sa personne par les appareils policier et judiciaire marocains, directement sous les ordres du roi Mohammed VI.
Dans cette lettre de supplication adressée au roi, la soixantaine d'intellectuels, dépassés par les événements et totalement coupés du peuple marocain qui souffre de la pauvreté allant crescendo et des inégalités sociales criantes, commencent leur message au roi comme suit:
"Nous nous adressons à vous parce que vous détenez l'autorité ultime, et donc la responsabilité ultime dans ce pays. Le peuple du Maroc souffre, sa jeunesse le crie dans les rues avec force...."
Et de poursuivre leur lettre par le rappel de la détérioration du pouvoir d'achat des couches populaires et la corruption qui sévit au sein des institutions politiques.
Toutes revendications sociales portées par les jeunes de Génération Z dans les rues des principales villes marocaines.
A rappeler qu'à d'autres occasions, Fouad Abdelmoumni n'avait pas hésité, à décrire le roi Mohammed VI comme le principal obstacle à la libération des énergies au Maroc et comme le protecteur des corrompus et des pilleurs des richesses du pays. Sans oublier la dénonciation du même Abdelmoumni de la collusion du roi dans l'affaire d'espionnage via le logiciel israélien Pegasus
La schizophrénie dans toute sa splendeur chez Fouad Abdelmoumni
Monjib, quant à lui, n'hésitait pas à qualifier le régime marocain d'Etat policier, il y a un an à sa sortie de prison et de dénoncer l'existence d'une structure de l'ombre et occulte, chargée de faire la chasse aux opposants au régime marocain
Signataire aussi de cette lettre ouverte au commandeur des croyants, le journaliste Omar Radi, qui avait il y a quelques années, révélé la grande affaire liée aux passations à des prix dérisoires à de nombreux serviteurs du régime, de terrains situés à des endroits économiquement stratégiques, il signe cette lettre digne d'un sujet à son maître, rompant avec toutes ses positions anciennes qui qualifiaient de despotique et d'anti national, le régime marocain
A quoi sont dues ces reculades tactiques émanant de ces personnes et des autres signataires de cette lettre ?
Probablement aux situations qu'elles ont vécues et vivent toujours en tant que militants sous le coup de poursuites judiciaires pour ce qui concerne Abdelmoumni, Monjib et d'autres et dans le chef de Omar Radi, sans doute par l'imposition d'une certaine réserve et d'un profil bas sous forme de dette envers le roi lui ayant accordé sa grâce
Le double discours de ces trois militants consistant d'une part en la dénonciation du caractère dictatorial, totalitaire et irréformable du régime de Mohammed VI et d'autre part, de l'attachement viscéral de ces mêmes personnes à un projet chimérique de transformation de ce régime en une monarchie parlementaire avec un roi qui règne sans gouverner, est tout simplement schizophrénique.
Au parlement, ce vendredi 10 octobre 2025, le roi répond et reconduit corruption et injustice
Sa Majesté répond en 17 minutes, tant à ces pseudo intellectuels, usés, nombriliques et déconnectés des réalités que vivent les masses populaires marocains, lors de son discours devant les parlementaires soumis et improductifs, qu'aux centaines de milliers de jeunes du mouvement Gen Z, dont des dizaines sont condamnés à de lourdes peines de prison pour le simple fait d'avoir exprimé leur colère dans les rues marocaines
En substance, le roi a dit à ce beau monde : Nous avons des institutions qui fonctionnent (gouvernement et parlement notamment), à qui Nous demandons davantage de performances afin d'atteindre les objectifs de justice et de développement que Nous nous sommes fixés
Nulle allusion à la demande de la rue, de destituer le gouvernement actuel tenu pour responsable de tous les dysfonctionnements que connait le Maroc
Aucune évocation du sort des prisonniers d'opinion dont certains, condamnés à dix ou vingt ans de détention, continuent de pourrir dans les geôles du roi du Maroc.
Et nulle mention de la terrible pénétration du sionisme, par la volonté du roi et de son conseiller André Azoulay, au sein de toutes les institutions marocaines: enseignement, armée, sécurité, culture, diplomatie et surtout de l'institution d'Imarat Al Mouminine ( Commanderie des croyants), présidée par le roi himself
A tout ce beau monde et surtout à ces "intellectuels", le roi a dit: Circulez, il n y a rien à voir !
Quant à moi, leur dis: Vivez tranquillement votre retraite et ne ne vous mêlez pas des combats de la jeunesse en révolte. Votre requête au roi pour l'instauration d'une monarchie constitutionnelle constitue un voeu pieux:
Le monarque ne voudra jamais rendre des comptes à ce qu'il considère comme les sujets de sa Zriba (enclos bordé d'épineux destiné à contenir le bétail)
Acceptez de reconnaître que vous êtes dépassés et que votre votre récente sortie imploratrice a fait un immense tort à la jeunesse montante qui cherche son chemin.
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